Vacances, j’oublie tout. Vraiment?

FullSizeRenderL’Homme et moi avions décidé d’aller nous mettre à l’ombre en cette fin d’été. Un peu de calme et de tranquillité loin de toute civilisation – et de ma voisine – nous ferait le plus grand bien le temps d’un week-end prolongé. Nous avions déniché un joli petit hôtel en bord de mer dans une ancienne bourgade balnéaire au charme désuet, mais en cours de modernisation. Les jours précédant notre départ, Je me sentais légère et heureuse à la perspective de pouvoir déconnecter. Je m’imaginais déjà fendant les vagues dans mon mini bikini, absorbant des shoots d’air iodé à pleins poumons ou marchant dans le sable à la nuit tombée… Des rêves de midinette nourrie aux comédies romantiques.

Le temps était au beau fixe. Le Viking et moi prenions notre petit-déjeuner face à la mer. Nous étions en pleine carte postale… Jusqu’à ce que mon téléphone se mette à sonner. Je le laissais faire. Si c’était urgent, la personne rappellerait ou me laisserait un message. J’étais trop zen pour me laisser emmerder par qui que ce soit… Enfin presque! Deux minutes plus tard, le téléphone se remettait à sonner et le mot « Maboul » clignotait sur l’écran. Prévenant, le Viking éteint mon téléphone purement et simplement avant de l’enfermer dans le petit coffre-fort de notre chambre d’hôtel. Trop tard! Le charme était rompu. Des scenari catastrophes se bousculaient dans ma tête. Quelle catastrophe ou quelle quelle question de la plus grande importance qui ne pouvait attendre lundi soir amenaient ma voisine à tenter de me joindre avec autant d’insistance?

SMS S.o.S

Je préférais croire qu’elle nous avait vus partir la veille avec nos sacs de voyage. Depuis toutes ces années que j’avais emménagé dans cette maison atypique, j’avais tendance à verser dans la paranoïa. J’y étais arrivée la tête pleine des « Chroniques de San Francisco » d’Amistead Maupin. Je rêvais d’une voisine à la Anna Madrigal et d’un voisin à la Mouse. Mon Mouse s’appelait Frank et il y avait une erreur de casting concernant Madame Madrigal.

J’étais persuadée qu’à l’heure qu’il était la porte de mon appartement était déjà constellée de Post-it et qu’elle avait déjà dû glisser une douzaine de mots rédigés à la va-vite sur de vieilles enveloppes sous la même porte et sous celle de mon voisin de palier, Frank. Sauf qu’il était lui aussi absent et injoignable pour le week-end qu’il passait à un stage de méditation à son club de tantrisme. Le téléphone n’était là non plus pas au programme.

Le Viking prit le parti de me faire oublier ma voisine et de me faire passer une agréable journée dans les dunes. Mon téléphone resta enfermé dans le coffre-fort jusqu’au lundi matin. J’avais tout tenté pour obtenir le code, mais mon homme était resté ferme. Je l’avais soudoyé, supplié, saoulé. je lui avais fait des propositions indécentes, Inflexible!

Quand j’ai enfin récupéré mon téléphone, l’écran était bardé de messages de ma messagerie, d’appels en absence et d’un nombre incalculable de SMS, Josie disait entendre un bruit suspect venant de chez Frank et craignait une explosion.

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Bref…

 

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